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Par Anonyme , le 21/06/2020 - 17:31

Oui pour les alevinages des lacs de montagne en zone cœur du PNM.

Cette pratique a commencé à dos d’hommes il y a plus de 130 ans sur le lac de Rabuons dans la vallée de la Tinée avec de beaux résultats car en 1905 la pêche se pratiquait en barque et aux filets sur le lac .

Consulter les archives de Fodéré et de Victor de Cessole au début du siècle dernier.
Cette pratique s’est ensuite étendue à d’autres lacs toujours à dos d’hommes.

Si en1979 un parc national a été créé c’est aussi pour la biodiversité qu’il y avait à l’époque. Aujourd’hui tout cela tant à disparaître depuis 40 ans que le Parc du Mercantour existe nous avons vu une évolution négative quant à l’alevinage des lacs de montagne et à leur gestion (aucune).

Sous prétexte de restaurer le fonctionnement naturel des lacs comme le précise la charte dans son objectif XI nous ne pouvons plus aleviner un grand nombre de lacs.
Sachant que les vairons qui les habitent ne seront jamais éradiqués pour revenir à un état naturel.

Le fait qu’il ne soit plus aleviner donc plus de prédateur (salmonidés et pêcheurs) de ce fait les populations de vairons vont exploser.
Sachant que les conditions climatiques actuelles ne sont plus favorables comme au temps jadis où les tributaires étaient en eau toute l’année aujourd’hui ce n’est plus le cas et par la même la reproduction naturelle est nulle.
Le Parc National compte une multitude de lacs encore dans leur état naturel pourquoi alors pénaliser les pêcheurs à croire qu’il faudrait que plus personne ne se rende dans le Parc.
Fit d’une économie locale Rando Pêche avec un public séjournant dans les vallées.
A savoir que ce n’est pas la fréquentation des pêcheurs sur les lacs qui peut pénaliser la nature, le ratio pêcheur randonneur doit être de 1 pour mile et cela ne dure que 3 mois dans l’année.

Les différentes AAPPMA qui ont les baux de pêche et la gestion de ces lacs par leur statuts ne comprennent pas la démarche du Parc : aucun rendu d’études, plus aucune concertation avec nous gestionnaire et pour cette cette nouvelle enquête nous n’en avons pas été informés.
Par contre des rumeurs émanant du Parc parlent de pratiquer des pêches aux filets afin de faire un inventaire piscicole des dits lacs.

Bravo et merci au Parc pour faire mourir des poissons pour rien, sous prétexte d’études. Déjà que le développement ces populations de salmonidés est lent aux vues des conditions climatiques actuelles.

Les relations ainsi ne peuvent être que tendues entre le Parc et nous et nous n’acceptons pas cet état de fait ou l’on nous impose des règles qui ne sont pas validées par les AAPPMA.