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Par Anonyme , le 18/06/2020 - 13:31

Depuis des centaines d'années déjà, les pêcheurs, bergers et promeneurs flânent, contemplent et surveillent les milieux naturels qui les entourent. De leurs pratiques ancestrales sont nés les alevinages et le pastoralisme. Des pratiques qui entraînent une économie locale importante dans ces zones rurales éloignées des grands bassins de population. Elles permettent aux populations locales d'y vivre, en plus des voyageurs/explorateurs de la nature qui viennent s'y ressourcer.
Pourtant aujourd'hui, les alevinages devraient cesser, car ils sont destructeurs d'un biotope. Mais quel biotope? Celui créé/impacté par l'activité humaine depuis des milliers d'années? Soit !!
Il faut donc arrêter l'alevinage ! Oui.... Les pêcheurs "nombreux", arrivants en camion par centaines, depuis les régions plus au sud où l'herbe n'est pas bien verte l'été. Ils y viennent, pour piétiner les berges des nombreux lacs et les zones humides, trouver toute sorte de fleurs protégées ou non, quelle importance toute façon il ne font pas la différence... Laissons-les s’abreuver par centaines, sous ce soleil de plomb, aux bords de ses mêmes lacs, sans respect pour la faune autour, en laissant leurs déjections par millier polluer ces milieux qui subissent de plein fouet une charge en matière organique sans précédent !!
Quid de la protection de ses zones protégées ?
Laissons plutôt les quelques brebis de passages flâner dans ces milieux ouverts et pâturer les fleurs qu'elles savent reconnaître parmi des centaines d'autres, attention pas plus de 100 brins chacune mesdames ! Passant par les sentiers, faisant attention à ne pas déposer son crottin auprès d'un ruisseau ou d'une flaque, s'émerveillant devant la faune et la flore alentours en pensant qu'il serait judicieux de protéger tout ce petit monde !
Un jour, faut-il espérer qu'arrive la fin d'une hypocrisie stigmatisante de certains sur d'autres. Et prendre en comptes que chacun à sa place dans un milieu modelé depuis des milliers d'années par l'Homme et ses idées. Que la terre évolue, change, qu'il faille limiter ou plutôt ne pas accélérer ses changements, mais qu'ils arrivent. Et ce n'est pas en visant toujours les mêmes que les choses changent. Le pastoralisme autant que la pêche ou les promeneurs jouent un rôle capital dans le maintien du patrimoine naturel des Alpes du Sud.