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Par Anonyme , le 22/06/2020 - 09:59

Ce projet me semble poser un problème par sa complexité, en effet, il est toujours difficile de faire comprendre et appliquer une réglementation comportant des exceptions : comment sur le terrain expliquer à des pratiquants de VTT ou VTTAE sur une piste interdite, pourquoi celle-ci est interdite et pas telle autre (comme la piste mercière par exemple), comment expliquer qu’ils peuvent être verbalisés sur certaines pistes et pas d’autres ? Comment expliquer à des randonneurs à pied que sur telle section, le vélo est interdit et autorisé à d’autres ? Cela rend la position d’un Parc national difficilement lisible pour ses publics. Le développement de la pratique du VTT/VTTAE en cœur de Parc génèrerait aussi très probablement des tensions avec d’autres usagers de l’espace (randonneurs, bergers…).

En France métropolitaine, les cœurs (terrestres) de Parcs nationaux c’est seulement 0,8% de la surface du territoire. Cela laisse des possibilités immenses pour la pratique du VTT, musculaire ou assisté, en dehors de ces espaces exceptionnels. On peut conserver au cœur de Parc sa vocation d’espace de quiétude et de préservation, avec une réglementation claire de la pratique du VTT/VTTAE.