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Nos sommets verdissent... mais certains plus vite que d'autres

L'info nature

Philippe Choler, chercheur au Laboratoire d'Ecologie Alpine de Grenoble, associé à d'autres laboratoires européens étudiant également les impacts du changement climatique dans les Alpes, vient de publier une analyse du phénomène de verdissement à l'échelle alpine. Ce phénomène, suivi par les techniques de télédétection et étayé par des relevés de terrain, illustre la recolonisation des sommets par la végétation.

Cette dernière publication nous fournit une analyse de ce phénomène sur la période 2000-2020 à l'échelle alpine. Il en résulte que :

  • à l'échelle de la chaîne l'échelle alpine, certains sommets verdissent plus vite que d'autres et les massifs du Mercantour et de l'Oisans peuvent-être considérés comme des point chaud de verdissement 
     
  • à une échelle plus locale, le verdissement affecte principalement les versants pierreux, exposés au nord et situés au-dessus de 2200 m d’altitude, où a été observée une dynamique de recolonisation par les plantes (principalement des graminées, arbustes et arbres pionniers) est très marquée
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Des petits mélèzes s’agrippent sur les pentes nord du vallon de la Boucharde, vers 2500 m. Ces mélèzes avec d’autres espèces arbustives et herbacées contribuent au verdissement des Alpes détecté par les images satellite. © J. Mansons / PnM