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Vallée de la Vésubie

Affluent du Var, la Vésubie, rivière torrentueuse, coule dans une vallée fermée à l'aval par des gorges. En amont, elle est sculptée en auge par les glaciers quaternaires.
La vallée présente des visages diversifiés, et les oliviers de Lantosque cèdent vite la place aux paysages alpestres. Autour de Turini et de Saint-Martin-Vésubie règne la forêt montagnarde. Dans les vallons de la Gordolasque, de la Madone et du Boréon, les mélézins mènent quant à eux aux lacs glaciaires, enchâssés dans la pelouse alpine et cernés par les parois verticales des cimes, où s’accrochent des névés en été.
A moins de 40 km de la Méditerranée, la Vésubie offre des paysages de haute montagne avec des sommets dépassant les 3 000 m d’altitude, telle la cime du Gélas, point culminant du Parc national à 3 143 mètres.
Une diversité de paysages et de vie sauvage qui en vaut bien le détour : promeneurs, randonneurs et alpinistes, des plus contemplatifs aux plus sportifs, il y en a pour tous les goûts!
Durement affectée par la tempête Alex en octobre 2020, la vallée se reconstruit petit à petit.
 

En savoir plus :

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Le sanctuaire de la Madone de Fenestre au coucher du soleil le 8 novembre 2005.
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Les villages de la vallée

Saint-Martin-Vésubie

Au cœur du Mercantour

Au confluent du Boréon et de la Madone, duquel naît la Vésubie, Saint-Martin-Vésubie rassemble ses maisons alpines et ses sanctuaires, notamment l’église de l’Assomption avec des panneaux attribués à L. Bréa, la chapelle baroque des Pénitents Blancs et celle des Pénitents Noirs du XVème siècle. Au début du XXème siècle, la bonne société niçoise se rendait en villégiature estivale dans ce que l'on a coutume d'appeler la "Suisse niçoise”. Car ici, le massif du Mercantour révèle toute sa diversité : celle des paysages, celle de la faune, celle de la flore qui, aujourd’hui encore, en font une des “portes” principales du Parc national du Mercantour et un centre attractif d’activités de pleine nature.

Site internet : www.saintmartinvesubie.fr

Se distraire

L’été est le temps des grands concerts et des expositions, des fêtes du pain, du cheval, du bois avec concours de bûcherons... C’est aussi celui des randonnées dans les différentes vallées et notamment celles du Boréon et de la Madone de Fenestre avec le pèlerinage de juin.

En hiver, outre le ski alpin à La Colmiane, le ski de fond au Boréon et le ski de randonnée révèlent la magie du Mercantour.

Vue d'ensemble de la vallée et du village de Saint-Martin-Vésubie en fin de printemps
Vue d'ensemble de la vallée de Saint-Martin-Vésubie et du village en fin de printemps ©Claude Gouron

 

Belvédère

Vers le toit du Mercantour

À l’entrée de la vallée de la Gordolasque (en Vésubie), Belvédère le bien-nommé est un village ancien qui a subi bien des vicissitudes au cours de son histoire. Les maisons élevées, dotées de séchoirs sous les toits de tuiles canal, sont caractéristiques de l’habitat alpin piémontais.
L’église baroque Saint-Pierre-et-Saint-Paul (XVIIème siècle) est dotée d’un clocher carré. L’élevage bovin et ovin est toujours actif, et s’y ajoutent aujourd’hui, un élevage de chevaux de Mérens et de l’apiculture.

Site internet : www.mairie-belvedere.fr

Se distraire

Le festin du Rosaire ou “fête du Brous” pour le retour des bergers, la Saint-Blaise et la Saint-Pierre-et-Paul sont des fêtes chaleureuses.

Les randonnées dans le Parc national du Mercantour à partir de la vallée de la Gordolasque se déroulent dans une ambiance de sommets escarpés (dont le Gélas à 3 143m, point culminant des Alpes-Maritimes) de lacs et de cascades ; des itinéraires conduisent à la vallée des Merveilles.

En hiver, les skis et les raquettes permettent de pénétrer une nature sauvage.

 A Belvédère, le "quartier Engiboï"dans le bas de la vallée de la Gordolasque, entouré de pâturages et de mélézins. "Engiboï" se prononce "Ingibouille" et signifie "sur la bosse"
A Belvédère, le "quartier Engiboï"dans le bas de la vallée de la Gordolasque en été, entouré de pâturages et de mélézin. "Engiboï" se prononce "Ingibouille" et signifie "sur la bosse". , par Franck Guigo

 

La Bollène-Vésubie

Une agréable villégiature

La Bollène-Vésubie occupe un mamelon dominant la rivière. La disposition en enceinte des maisons élevées est caractéristique de l’habitat alpin piémontais. La belle église Saint-Laurent, de style baroque, mérite une visite.

Au fil des décennies, La Bollène a su développer “l’image de marque” d’une station de villégiature qu’elle pérennise aujourd’hui, aussi bien en été qu’en hiver, avec la station familiale de sports d’hiver de Turini-Camp d’Argent. Ce qui n’empêche pas la relance de l’activité agricole avec l’installation d’éleveurs qui fabriquent des fromages de vache, de chèvre et de brebis.

Site internet : www.vesubian.com

Se distraire

La Saint-Laurent et la Sainte-Réparate reviennent chaque année. Connue pour la variété et la qualité de ses essences, la forêt de Turini permet de belles promenades couronnées, à l’automne, par la cueillette de champignons, selon un quota défini par la mairie.

Les promenades dans le Parc national du Mercantour, notamment sur la cime de l’Authion et la pointe des trois Communes dont les forts furent l’enjeu de combats lors de la seconde guerre mondiale, offrent de magnifiques panoramas, du Mercantour à la Méditerranée.

L’hiver donne la priorité aux champs de neige de la station.

 La Bollène-Vésubie
La Bollène-Vésubie , par Laurent Malthieux